Publié dans Société

Cyclones tropicaux - Dingani et Freddy sous haute surveillance 

Publié le lundi, 13 février 2023

Un système dépressionnaire est actuellement présent dans le sud-ouest de l'océan Indien. Une zone suspecte est également présente. Dans les 5 prochains jours, il y aura un risque de formation d'une autre tempête tropicale. Le cyclone tropical Dingani est en phase d’affaiblissement. Hier à 9 heures locales, il est localisé à 1.910 km des côtes réunionnaises et poursuit sa route vers le sud-ouest. Il apporte des vents moyens de 130 km/h et des rafales atteignant jusqu’à 185 km/h. Il ne représente plus aucun danger pour les zones situées dans le sud-ouest de l’océan Indien. Cependant, Freddy, un autre cyclone tropical intense, se dirige vers l’ouest en bénéficiant de conditions favorables. Il présente un risque très important de toucher terre, ce jour, à l’Est de l’île de La Réunion. Son intensité atteint au moins le stade de forte tempête tropicale. Selon Météo France, Freddy devrait être plus puissant.

Selon la prévision météorologique, il n’y a pas de risque d’activité cyclonique à Madagascar pour les deux prochaines semaines, et ce malgré les conditions océaniques et atmosphériques favorables au développement de nouvelles perturbations cycloniques dans l’océan Indien. Pour cette semaine, jusqu’au 19 février, des cumuls de précipitations modérées allant de 75 à 150 mm sont prévus dans la Région de Diana ainsi que dans les Districts de Vohémar, Analalava, Bealanana, Antsohihy, Befandriana-Avaratra, Boriziny, Mampikony, Tsaratanàna, Ambato-Boeny, Maevatanàna, Besalampy, Ambatomainty, Morafenobe, Fenoarivo-Afovoany, Antsalova, Miandrivazo, Tsiroanomandidy, Belo-sur-Tsiribihina, Farafangana et Vangaindrano. En rappel, la tempête tropicale Cheneso a touché terre sur la côte Nord-est de Madagascar, notamment à Sambava, le 19 janvier dernier. 20 personnes sont portées disparues et 33 autres ont perdu la vie, dont une dans la Région d’Analamanga, tel est le bilan après le passage de cette intempérie à Madagascar

 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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